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Une nouvelle réflexion sur l’ordre politique mondial

Une nouvelle réflexion sur l’ordre politique mondial
Une nouvelle réflexion sur l’ordre politique mondial
La couverture du livre de Fathallah Oualalou publié en mai 2023.

« D'une bipolarisation à une autre : Promesses de l'interdépendance » est la somme de réflexions profondes d’un homme politique, au parcours riche, sur les défis et les opportunités de l'interdépendance mondiale.

Une nouvelle réflexion sur l’ordre politique mondial
La couverture du livre de Fathallah Oualalou publié en mai 2023.

« D'une bipolarisation à une autre : Promesses de l'interdépendance » est la somme de réflexions profondes d’un homme politique, au parcours riche, sur les défis et les opportunités de l'interdépendance mondiale.

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« D'une bipolarisation à une autre : Promesses de l'interdépendance », de Fathallah Oualalou
Une nouvelle réflexion sur l’ordre politique mondial
Une nouvelle réflexion sur l’ordre politique mondial
La couverture du livre de Fathallah Oualalou publié en mai 2023.

« D'une bipolarisation à une autre : Promesses de l'interdépendance » est la somme de réflexions profondes d’un homme politique, au parcours riche, sur les défis et les opportunités de l'interdépendance mondiale.

Lors d'une conférence captivante qui s'est tenue ce jeudi 8 juin 2023 à la Salle Ribat-AL Fath au SIEL, Fathallah Oualalou, auteur et homme politique, a présenté son ouvrage intitulé « D'une bipolarisation à une autre : Promesses de l'interdépendance ». Il s’agit de réflexions profondes sur les défis et les opportunités de l'interdépendance mondiale.

L’ouvrage s’inscrit dans le prolongement d’un certain nombre de travaux que M. Oualalou a publiés ces dernières années, à savoir « La Chine et nous », « La Mondialisation et nous » ... Il traite du changement de polarisation et les interrogations qu’il pose dans un monde qui se reconstruit sur de nouvelles bases. Un monde de plus en plus interdépendant, porteur de promesses pour les pays émergents mais aussi d’inquiétudes légitimes pour l’humanité.

Devant un public attentif et passionné, M. Oualalou a exposé sa vision d'un monde qui évolue rapidement vers une nouvelle dynamique, en invitant à repenser les notions traditionnelles de pouvoir et de coopération.

Dans le même sens, il a mis en avant l’existence de deux pôles, ou plutôt, de deux ordres politiques mondiaux.

La première bipolarisation, au XXe siècle, a opposé les États-Unis et l’URSS. Un système soviétique de L’URSS qui a opté pour l’autarcie et une économie centralisée, et les États-Unis qui ont misé sur la mondialisation économique du monde. Entre ces deux puissances, il y avait pendant longtemps une compétition globale, sur les plans stratégique, politique, économique et culturel. « Je nuance sur le plan économique, car l’URSS n’a pas réussi son évolution économique, ce qui a, en quelque sorte, amené à sa disparition en 1991 », explique M. Oualalou.

Malgré les différences et la compétitivité, l’écrivain estime que ces deux superpuissances appartiennent pourtant à la même civilisation occidentale.

La seconde bipolarisation, l’actuelle, est née de la montée de la Chine populaire qui est entrée en compétition avec les États-Unis. Au départ économique et technologique, cette compétition est devenue au fil du temps culturelle et stratégique, dans un monde interdépendant et digitalisé, mais également segmenté, complexe et incertain.

Pour M. Oualalou, les États-Unis et la Chine appartiennent à deux civilisations différentes, occidentale et asiatique.

Entre les deux bipolarisations, où les États-Unis sont partie prenante, la différence est que l’URSS ne s’était pas autant intéressée à l’économie, à l’instar de la Chine. « La Chine a adhéré au capitalisme, tout en gardant la centralisation autour du parti communiste », clarifie l’orateur.

Dans son analyse, il relève des années repères, cultes et essentielles. À titre d’exemple, l’an 2001est marqué par les attaques du 11 septembre. Une année des « choc des civilisations » comme se plaît à le qualifier M. Oualaalou. Autre exemple, l’année 2008, marquée quant à elle, par la crise économique mondiale.

En référence à la situation actuelle de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, M. Oualaalou considère que c’est un conflit qui n’entraînera pas un changement de la bipolarisation des États-Unis et la Chine. « Les deux pays auront toujours leur mot à dire », assure-t-il.

Ce qui intéresse Fathallah Oualalou est la capacité du Maroc à faire face à ces enjeux. « Nous en avons la capacité, mais cela implique que l’Europe s’autonomise des États-Unis et de la Chine, et qu’elle se réconcilie avec l’Afrique », conclut-il.

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