Rechercher

Une hérésie qui renforce les stéréotypes et les préjugés

Une hérésie qui renforce les stéréotypes et les préjugés
isic50
Perrine Leblanc, Olivia Tapiero, Daniel Grenier et la modératrice Mhani Alaoui. Le 8 juin 2023, SIEL, Rabat.

Trois écrivains, une modératrice et un public passionné. Le sujet discuté est sensible et a plusieurs ramifications. Il s’agit de l’appropriation culturelle dans le domaine de la littérature.

isic50
Perrine Leblanc, Olivia Tapiero, Daniel Grenier et la modératrice Mhani Alaoui. Le 8 juin 2023, SIEL, Rabat.

Trois écrivains, une modératrice et un public passionné. Le sujet discuté est sensible et a plusieurs ramifications. Il s’agit de l’appropriation culturelle dans le domaine de la littérature.

Plumes
Appropriation culturelle et littérature au centre d’un débat à la 28ème édition du SIEL
Une hérésie qui renforce les stéréotypes et les préjugés
isic50
Perrine Leblanc, Olivia Tapiero, Daniel Grenier et la modératrice Mhani Alaoui. Le 8 juin 2023, SIEL, Rabat.

Trois écrivains, une modératrice et un public passionné. Le sujet discuté est sensible et a plusieurs ramifications. Il s’agit de l’appropriation culturelle dans le domaine de la littérature.

La littérature est bien plus qu'un simple divertissement ou une forme d'art, elle est un espace de réflexion qui nous permet d'explorer des idées. Au cours d’une conférence animée par Mhani Alaoui, des écrivains québécois ont débattu de la question de l’appropriation culturelle dans la littérature au Pavillon du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le 8 juin 2023. Ils ont remis en question les convictions et le développement de la compréhension du monde qui nous entoure dans un contexte de plus en plus globalisé où l'appropriation culturelle est devenue une préoccupation majeure.

Les romans, les poèmes et les essais nous permettent d'entrer dans l'esprit des personnages, de comprendre leurs motivations et de partager leurs expériences. En nous incitant à nous mettre à la place des autres, la littérature favorise l'empathie et la compréhension mutuelle. La littérature pousse donc les gens à se questionner sur des normes déjà établies, soulignent les intervenants.

« Dans la littérature, il y a cette notion de profit. C’est important d’écrire sur l’autre, de favoriser la rencontre des cultures et communautés, d’être aussi exposé à des fictions sur nous-mêmes et réalisé par les autres », explique Perrine Leblanc.

Les auteurs utilisent souvent des métaphores et des symboles pour représenter des idées abstraites et complexes, ce qui nous invite à chercher des significations plus profondes et à développer notre esprit critique.

 

Déformation des cultures

La question de l'appropriation culturelle soulève des préoccupations quant à la manière dont la littérature traite différentes cultures. Dans le contexte de la littérature, cela peut se traduire par l'utilisation de récits, de personnages ou de traditions culturelles sans l'implication ou l'autorisation des communautés concernées.

« L’appropriation culturelle, dans mon sens, c’est quand il y a exploitation, manque de respect et parfois un manque de recherche sur le sujet évoqué ou sur les divers cultures et pays », évoque Daniel Grenier.

L'appropriation culturelle peut entraîner, ainsi, une déformation ou une simplification des cultures représentées, renforçant ainsi les stéréotypes et les préjugés. Lorsqu'une culture est réduite à des clichés, cela peut conduire à une incompréhension et à une dévalorisation de ses valeurs et de son héritage. De plus, l'appropriation culturelle peut également avoir des conséquences économiques en privant les auteurs et les artistes issus de ces cultures de la reconnaissance et des bénéfices qui devraient leur revenir.

WP Radio
WP Radio
OFFLINE LIVE