Vous avez signé une convention-cadre de partenariat et de coopération en matière de promotion de la lecture en milieu scolaire avec M. Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en marge du SIEL-2023. Sur quoi porte ce partenariat ?

Cette convention-cadre vise à établir un cadre général de coopération et de partenariat entre les deux parties et les établissements publics placés sous leur tutelle, dans le domaine du livre, de la lecture et de l’animation culturelle, en vue de renforcer le rôle de l’éducation et de l’enseignement dans le développement d’habitudes de lecture chez les jeunes et de favoriser le partage de livres en milieu scolaire.

L’objectif est de rehausser le niveau d’ouverture des élèves sur la lecture et les livres. Elle porte également, parmi ses nombreux objectifs, sur un programme ambitieux visant à doter tous les établissements scolaires de bibliothèques et de renforcer les liens entre les enfants et les livres.

Où réside l’importance du SIEL dans le processus de l’éducation en général ?

L’importance du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) réside dans toutes les interactions qui s’y tiennent. Il y a notamment un excellent programme qui est extrêmement riche et diversifié. Le SIEL permet à beaucoup d’acteurs qui n’ont pas l’habitude de se rencontrer, de se retrouver, de débattre et d’interagir. Ce qui est, à mon sens, très important. Cela aide à construire justement cette projection commune à l’ensemble des acteurs.

Le SIEL est le salon du livre d’abord. Il y a énormément de présentations, à travers les stands, de nouveautés nationales et internationales.

Cela contribuera-t-il à renforcer la lecture des jeunes et moins jeunes ?

C’est à travers les nouveautés, les publications nouvelles du SIEL et les rencontres inédites qu’il permet que nous pouvons renforcer, sans l’ombre d’un doute, l’appétit des jeunes et des moins jeunes pour la lecture mais aussi développer leur interaction avec les éditeurs et le monde du livre. Je crois qu’il y a beaucoup de chemin à faire à ce niveau-là. Le SIEL contribue et participe, justement, à cette dynamique de changement liée à la lecture et à l’interaction continue avec les acteurs du livre. Les premiers fruits, on les voit déjà quand on visite le salon.