« Que peut la littérature en temps de guerre et en temps de paix ? ». Elle peut, beaucoup, à en croire le grand écrivain et poète Tahar Ben Jelloun. Elle peut éveiller les consciences, elle peut emporter dans des voyages immobiles, elle peut sauver le monde. C’était une sorte d’ébauche de réponse à cette interrogation présentée comme thème de cette rencontre qui s’est tenue samedi 11 mai 2024 au stand de l’UNESCO, lors du 3e jour du Salon International de l’Edition et du Livre.
Poésie, littérature et interaction ont ponctué un échange passionnant et passionné avec des amateurs invétérés de littérature. Au centre de cet échange, Tahar Ben Jelloun séduisait à la fois par son éloquence et par la profondeur de ses pensées. Il était intransigeant à dire que l’on ne peut devenir poète du jour au lendemain et que la poésie ne s’improvise pas.
Ce sont des émotions imprévisibles qui s’emparent de ceux qui mettent noir sur blanc des vers superposés. Pour en produire il faut lire. Et en soi lire est un droit qu’on s’octroi selon Tahar Ben Jelloun. C’est un moyen de défense, conclu-t-il.