Cardiologue, auteure et metteuse en scène, Souad Jamaï fait ses débuts en tant qu’écrivaine avec son premier ouvrage “Un Toubib dans la ville”, un roman humoristique qui dévoile la schizophrénie d’une frange de la société marocaine. Animée par sa passion, elle a publié plusieurs ouvrages. Le dernier en date est “La version des fées".
Rencontrée à la 28ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre lors d’une séance de dédicaces, elle nous parle de son roman.
Cardiologue, auteure et metteuse en scène, Souad Jamaï fait ses débuts en tant qu’écrivaine avec son premier ouvrage “Un Toubib dans la ville”, un roman humoristique qui dévoile la schizophrénie d’une frange de la société marocaine. Animée par sa passion, elle a publié plusieurs ouvrages. Le dernier en date est “La version des fées".
Rencontrée à la 28ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre lors d’une séance de dédicaces, elle nous parle de son roman.
Cardiologue, auteure et metteuse en scène, Souad Jamaï fait ses débuts en tant qu’écrivaine avec son premier ouvrage “Un Toubib dans la ville”, un roman humoristique qui dévoile la schizophrénie d’une frange de la société marocaine. Animée par sa passion, elle a publié plusieurs ouvrages. Le dernier en date est “La version des fées".
Rencontrée à la 28ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre lors d’une séance de dédicaces, elle nous parle de son roman.
Pouvez-vous nous parler de votre livre "La version des fées" ?
"La version des fées" est une œuvre qui se situe entre le conte et le théâtre. C'est un conte qui remet en question les préjugés présents dans les contes traditionnels. J'ai réalisé que nous racontons aux petites filles des histoires qui n'avaient aucun sens. Par exemple, nous leur disons qu'une princesse dort pendant 100 ans en attendant qu'un prince vienne l'embrasser. Autre exemple, nous prétendons qu'il existe une fée qui réalisera les vœux de toutes les petites filles. Je pense que les filles et les garçons, qu'ils soient petits ou adolescents, devraient lire des contes. Mais il est important qu'un adulte les accompagne pour leur expliquer quels sont les travers de ces récits et comprendre si la morale du récit est bonne ou pas. J'ai donc pris des personnages de l'Orient et de l'Occident, je les ai rassemblés avec des personnages contemporains et des personnages d'autres livres. Je les ai libérés un peu de leurs contes respectifs. Ils se retrouvent ensemble sur scène, en essayant de se détacher des contraintes des contes qui les ont créés.
Qu'est-ce qui vous a poussé à remettre en question ces préjugés ?
C'est la présence d'injustices et d'anomalies. Vous savez, des études ont montré que 80% des personnages malveillants dans les contes sont des femmes. Je trouve cela anormal, et puis le terme "marâtre" désigne une méchante belle-mère, tandis que le terme équivalent pour désigner un mauvais beau-père n'existe pas. Cela soulève de nombreuses questions, et je pense qu'il est important d’élargir l'imagination des enfants avec un esprit critique.
Parlons des enfants. Que pensez-vous de leur relation avec les livres ?
Au départ, la relation commence souvent par la lecture d'histoires, mais cela peut également être une histoire racontée par les parents eux-mêmes. Ce qui importe, c'est de développer leur imagination, de leur donner envie de chercher des histoires par eux-mêmes, que ce soit dans une bande dessinée ou un livre. L'objectif principal est de les encourager à découvrir de nouvelles histoires et à développer leur imagination.
Quel rôle joue le SIEL dans la promotion du livre et l'encouragement à la lecture ?
Lorsqu’on rencontre un auteur, comme au SIEL, les gens ont plus envie d'acheter ses ouvrages. Avoir la possibilité de discuter avec un auteur, de découvrir les coulisses de son travail et ses motivations crée une proximité entre le lecteur et le livre, ce qui encourage la lecture.