Rechercher

Les groupes musicaux marocains : les gardiens de la mémoire populaire

Les groupes musicaux marocains : les gardiens de la mémoire populaire
Un moment d´échange entre les intervenants dans le cadre de la conférence consacrée aux groupes musicaux marocains, le dimanche 20 avril, au SIEL 2025. (1)
Un moment d´échange entre les intervenants dans le cadre de la conférence consacrée aux groupes musicaux marocains, le dimanche 20 avril, au SIEL 2025.
Un moment d´échange entre les intervenants dans le cadre de la conférence consacrée aux groupes musicaux marocains, le dimanche 20 avril, au SIEL 2025. (1)
Un moment d´échange entre les intervenants dans le cadre de la conférence consacrée aux groupes musicaux marocains, le dimanche 20 avril, au SIEL 2025.
Moments forts
Un héritage marocain mis en lumière
Un héritage marocain mis en lumière
Les groupes musicaux marocains : les gardiens de la mémoire populaire
Un moment d´échange entre les intervenants dans le cadre de la conférence consacrée aux groupes musicaux marocains, le dimanche 20 avril, au SIEL 2025. (1)
Un moment d´échange entre les intervenants dans le cadre de la conférence consacrée aux groupes musicaux marocains, le dimanche 20 avril, au SIEL 2025.

« Jil Jilala », « Nass El Ghiwane” ou encore « Lemchaheb », plus que des groupes musicaux, ils sont de véritables phénomènes artistiques qui ont marqué l’histoire du Maroc.

La 30ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre a offert une rencontre riche en émotions pour communiquer autour de ces groupes, rappeler leurs parcours et s’interroger sur leur avenir.

Cette conférence intitulée « المجموعات الغنائية بالمغرب: نصف قرن من الأداء والتفاصيل », (« un demi-siècle d’interprétation et de détails : les groupes musicaux au Maroc ») a souligné l’impact profond de ces groupes sur la mémoire collective des Marocains.

De son côté, Hassan Habibi, professeur en Communication à l’université Hassan II de Casablanca, a insisté sur la singularité de ce style musical. « Cette vague est apparue pour montrer que les Marocains sont capables de chanter avec leur propre voix, en évitant toute influence orientale ou occidentale », a-t-il déclaré.

Pour Mbarek Hanoun, linguiste et professeur à l’université Mohammed V de Rabat, ces phénomènes musicaux ont assuré la connexion entre l’art et l’identité. « Ces groupes, comme Nass El Ghiwane, ont sensibilisé leurs publics sur l’importance de l’attachement aux racines, aux valeurs symboliques et aux expressions artistiques », a-t-il expliqué.

Cette rencontre a permis au public de voyager dans le temps et de relancer le débat au Maroc sur la musique engagée.

WP Radio
WP Radio
OFFLINE LIVE