La littérature permet de créer des liens humains, contrairement au numérique qui nuit progressivement à ces relations.
La littérature permet de créer des liens humains, contrairement au numérique qui nuit progressivement à ces relations.
La littérature permet de créer des liens humains, contrairement au numérique qui nuit progressivement à ces relations.
La littérature, un puissant défenseur de la nature ! C’est la conclusion tirée de la conférence sur le thème « La littérature comme espace de réflexion », organisée au Pavillon du Ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication, lors du deuxième jour de la 28ème édition de du salon international de l’édition et de livre (SIEL). Modérée par Nezha Lekouch, cet échange a connu de la participation de Gabrielle Filteau-Chiba et Vanessa Bell, deux écrivaines québécoises (Canada).
Gabrielle Filteau-Chiba a ouvert le bal en mettant en exergue le rôle de la littérature dans la défense de la nature. « En tant qu'écrivaine intéressée par l'écologie, j'essaie de valoriser la nature en montrant sa beauté, mais aussi en racontant mes expériences intimes avec elle, tout en véhiculant un message ultime : la nature a autant besoin de notre amour qu'elle nous en donne. Un amour qui se manifeste par sa protection », confie l'écrivaine.
Quant à l'importance de la littérature, Gabrielle Filteau-Chiba avance que « la littérature permet de créer tout d'abord des liens humains, contrairement au numérique qui nuit progressivement à ces relations ». Pour elle, elle livre est le meilleur moyen de créer des liens, même à l'échelle mondiale. « En tant qu'écrivaine, lorsque nous communiquons des idées, ce sont des leçons personnelles qui se partagent et peuvent être adoptées par les autres », enchaîne-t-elle.
Pour sa part, Vanessa Bell, récipiendaire du Prix de l'excellence d'art et de culture, entres autres distinctions, a captivé l'auditoire en abordant le thème de la poésie. Celle-ci reste sa vocation ultime à transmettre aux lecteurs. « Pour habiter le monde poétiquement, il faut croire fermement que des expériences telles que nager, embrasser, toucher... sont des expériences d'écriture, et non de simples moments éphémères. De plus, il faut se libérer des regards qui réduisent tout à des moyens plutôt que de les considérer comme des fins », explique-t-elle.
Tout parait évident que la littérature a le pouvoir de devenir l’avocat infatigable de la nature, ouvrant ainsi de nouveaux horizons pour la réflexion et l’action en faveur de notre environnement.