Quelle est votre appréciation de la 28ème édition du SIEL ?
C’est un vrai plaisir pour moi de venir au SIEL. Je n’avais jamais eu l’occasion de le faire depuis qu’il a été transférée à Rabat. Je découvre que cela se passe dans d’excellentes conditions. Il y a beaucoup de monde, de tous les âges, de toutes les couches sociales, même beaucoup d’étrangers. Cela ne peut que développer l’attractivité du monde du livre et de la chose culturelle dans notre pays, dont nous en avons fortement besoin. Ce grand évènement est le plus important de l’année sur le plan culturel ainsi que sur le plan de la promotion du livre, bien qu’il puisse faire des petits enfants et s’élargir à d’autres espaces marocains et d’autres villes, afin de faire en sorte que nous puissions vraiment concilier notre jeunesse avec la lecture.
Quel est votre rapport au livre et à la lecture ?
Moi j’ai grandi dans un environnement où le livre avait une grande importance. Mon défunt père et moi lisions du matin au soir. Malheureusement, étant donné l’analphabétisme qui caractérisait la société marocaine à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de gens qui lisaient. Cela s’est perpétué longtemps.
Ce constat a-t-il changé de nos jours ?
Je peux vous dire aujourd’hui qu’il y a une sorte de renouveau, une sorte de réémergence qui est susceptible d’apporter beaucoup de bien au lien entre le livre, la chose culturelle et la population marocaine.