« La circulation du livre sur le continent africain est essentielle mais elle bute sur nombre d’obstacles. Les salons culturels est le seul moyen pour distribuer les livres, autant pour les éditeurs que les écrivains, mais aussi pour promouvoir les auteurs... »
« La circulation du livre sur le continent africain est essentielle mais elle bute sur nombre d’obstacles. Les salons culturels est le seul moyen pour distribuer les livres, autant pour les éditeurs que les écrivains, mais aussi pour promouvoir les auteurs... »
« La circulation du livre sur le continent africain est essentielle mais elle bute sur nombre d’obstacles. Les salons culturels est le seul moyen pour distribuer les livres, autant pour les éditeurs que les écrivains, mais aussi pour promouvoir les auteurs... »
Les vecteurs de la circulation des cultures africaines sont appelés à jouer un rôle majeur dans leur déploiement transcontinental. Au-delà de ses acquis, cette circulation achoppe encore sur l’absence d’une structure idoine. Pour décortiquer cette problématique, Marie-Agathe Amoikon, PDG des Editions Eburnie de Côte d’Ivoire, Aliou Son (Guinée-Conakry), président du réseau des éditeurs africains (APNET) et Nafissatou Dia Diouf,
écrivaine sénégalaise d’expression française, avaient rendez-vous, mardi 7 juin 2022, au Pavillon Invité d’honneur au Salon International de l’Édition et du Livre dans sa 27ème édition tenue à Rabat sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI. La circulation du livre sur le continent africain est essentielle mais brave beaucoup d’obstacles. Les salons culturels est le seul moyen pour distribuer les livres, autant pour les éditeurs que les écrivains,
mais aussi pour promouvoir les auteurs. C’est un moyen permettant aux Africains de se rencontrer, de partager leurs expériences et d’avoir un rayonnement national., soulignent les intervenants. Mais leur nombre limité rompt tout le processus. « On n’est même pas connu dans notre pays », déplore, sur une note amère, Aliou Sow. Autre point important évoqué lors de cette conférence. L’un des principaux empêchements de la bonne circulation du livre en Afrique est le pourcentage très élevé des taxes imposés à l’industrie du livre dans différents pays. A ce propos, les intervenants ont insisté sur le fait de revoir à la baisse voire de bénéficier de tarifs préférentiels et d’harmoniser les taux des taxes entre pays. « C’est du militantisme. Chacun de son côté essaie de faire de son mieux », rétorque Marie-Agathe Amoikon. Des réflexions notamment au sein de l’Union Africaine mais aussi de la co-édition peuvent résoudre en partie ce problème. Chaque maison d’édition devrait travailler l’achalandage de ses points de distribution ou de vente et tisser des associations et du relationnel afin d’étendre son réseau. La coordination entre les éditeurs pour un meilleur avenir du livre africain a été, aussi, une recommandation au sujet de laquelle les intervenants et leurs invités se sont accordés.