Rencontrés à la 28ème édition du Salon international de l’édition et du livre à l’OLM Souissi à Rabat, couvrant les activités de l’événement, nous avons demandé à des journalistes professionnels leur avis sur l’organisation de cette grand-messe culturelle et sur la qualité des invités et des débats.
Rencontrés à la 28ème édition du Salon international de l’édition et du livre à l’OLM Souissi à Rabat, couvrant les activités de l’événement, nous avons demandé à des journalistes professionnels leur avis sur l’organisation de cette grand-messe culturelle et sur la qualité des invités et des débats.
Rencontrés à la 28ème édition du Salon international de l’édition et du livre à l’OLM Souissi à Rabat, couvrant les activités de l’événement, nous avons demandé à des journalistes professionnels leur avis sur l’organisation de cette grand-messe culturelle et sur la qualité des invités et des débats.
Wail Bourchachene, journaliste à Hespress
« Parmi les points positifs saillants de la 28ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) à Rabat, en dehors de la bonne organisation bien entendu, c’est la couverture intense de l’événement par des étudiants de l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC). Des productions de valeur qui ont été couronnées par un magazine du SIEL, adopté par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
Cette initiative du ministère permet à ses journalistes en herbe d’interviewer des écrivains et des éditeurs, de faire le suivi des évolutions de la pensée au Maroc, dans le monde arabe, en Afrique, en Europe et dans le monde, mais aussi d’être au fait des nouvelles publications. Les étudiants-journalistes étaient au cœur du travail journalistique en général et culturel en particulier, un préalable à leur intégration sur le marché du travail.
Cette proximité avec le secteur de l'édition et les productions du secteur de la communication, et cet encadrement orchestré par des professeurs dont des journalistes praticiens experts en la matière, construit les connaissances et les capacités de la nouvelle génération de journalistes et de spécialistes de la communication et de l’événementiel. Cela miroite une image prometteuse de l'avenir de la culture dans notre pays, au centre duquel la presse est un acteur majeur. »
Aziza Aït Moussa, journaliste à « Assahra Al Maghribiya », Groupe Le Matin
« Je crois que la deuxième édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL dans la capitale culturelle du Royaume, Rabat, la 28ème édition de cet événement culturel marocain, arabe, africain et international, se distingue et témoigne d'un dynamisme culturel important, que ce soit en termes d'organisation, de logistique ou de l’ampleur de la participation locale et internationale.
Une visite des pavillons et stands du Salon vous arrête d'abord sur l'harmonie des couleurs aménagées du logo du SIEL, mais aussi ses espaces étendus et diversifiés, qui permettent au visiteur d'y accéder facilement, de rechercher, d'assister à des séminaires et réunions, et d'acheter des livres, ou encore de faciliter la couverture médiatique pour les journalistes de divers médias. Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a alloué un espace d'inscription aux journalistes via le site officiel de l'exposition pour l’obtention d’une accréditation en bonne et due forme. Sans parler d’un espace Presse bien aménagé, doté du matériel nécessaire et équipé d'une connexion haut débit pour les professionnels des médias.
Cette année, l'organisation des espaces est très bonne. Elle est notée et bien indiquée aux visiteurs qui se dirigent facilement sur le type d’exposants ciblé. Sans oublier le Pavillon Enfant qui n’a pas d’équivalent et qui connait une grande affluence des écoliers de toutes les régions du Maroc. On note également que la surface de l'exposition internationale a augmenté par rapport à la surface qui lui était attribuée l'année dernière. Il y a également une mobilisation intensive de la sécurité à l'extérieur et aux portes d'entrée de l'exposition. Aussi, cette année, la possibilité de réservation électronique des billets a été mise à disposition, ce qui a permis d’éviter des encombrements autour des points de vente.
Ce qui rend cette édition aussi distinguée, c'est l'introduction de la culture canadienne du fait que le Québec est l’Invité d’honneur de cette édition. En outre, on note avec satisfaction la présence d'écrivains amazighs pour la première fois dans les espaces d'exposition et la présence d'écrivains juifs, africains, arabes et étrangers. Il y a lieu aussi de se féliciter de la diversité des publications les plus en vue de la littérature, de la politique, des sciences humaines, de la poésie, du droit, de l'art, des médias, du numérique, de la recherche scientifique... »
Mohamed Naït Youssef, journaliste à Al Bayane
« À l’Espace OLM Souissi à Rabat, les amoureux du livre, toutes disciplines confondues, étaient au rendez-vous avec la 28ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) marquée par la participation de 737 exposants, dont 287 exposants directs et 450 exposants indirects provenant de 51 pays, dont 139 exposants marocains. Cette année, c’est le Québec qui était l’invité spécial de cette édition.
Cette « messe livresque » est l’un des rendez-vous culturels phares dans l’agenda des éditeurs et des professionnels du livre d'ici et d'ailleurs avec un enjeu majeur : promouvoir la culture du livre et de la lecture.
En effet, comme à l’accoutumée, des marées humaines ont transformé cette manifestation en une «fête populaire».
La fête du livre bat son plein. Au menu, une programmation dédiée aux mordus des livres et des littératures qui ont droit à un total de 120.000 titres, 2 millions d’exemplaires et 221 rencontres littéraires avec la participation de 661 écrivains.
Au-delà des chiffres, le SIEL est une vitrine de la culture marocaine, une occasion idoine pour croiser les regards et réfléchir sur les possibilités de développer toute la chaîne du livre et promouvoir surtout la lecture parce que le développement du secteur, dont la roue a toujours du mal à tourner, ne pourra se faire qu’avec l’intervention de tous les acteurs concernés. »
Meriem Rkiouak, journaliste de l’agence marocaine de presse, la MAP
« C’est la deuxième fois que j’assiste au Salon Internationnal de l’Edition et du Livre à Rabat. Je trouve l’organisation impeccable en général. Particulièrement, il y a beaucoup de facilités qui sont accordées aux journalistes pour s’acquitter au mieux de leur mission. On a accès à tous les endroits, tous les halls du Salon.
Pour les exposants, ils répondent volontiers à nos questions, on ne trouve pas de problèmes, la communication est parfaite. Je trouve que par rapport à l’édition de l’année dernière, il y a beaucoup d’amélioration. L’espace a été étendu. Il est aéré en plus. La salle de presse est aussi bien équipée et doté d’une connexion internet haut débit. Elle nous permet de réaliser des interviews. Au niveau de l’espace du Salon, les plans nous orientent aisément vers les endroits que l’on cherche même si la surface est vaste. »
Soufiane Belzaar, journaliste et rédacteur en chef du Site Marruecos, un site en langue espagnole
« J’ai été agréablement surpris par la qualité d’organisation du SIEL 2023. Je suis étonné par le nombre impressionnant de visiteurs et de conférences. En tant que spécialiste des relations maroco-espagnoles, j’ai été ravi de constater la présence de nombreux éditeurs exposants espagnols des livres.
En me promenant dans les couloirs et pavillons de ce salon, entouré de livres et de personnes bienveillantes, je ressens une envie intense de lire et une soif insatiable de savoir et de découverte de différentes cultures, qui contribuent à façonner le Maroc, l’Afrique et le monde entier, qui retracent leur histoire avec grandeur et beauté. »
Aya Azzadou, journaliste à 2M
« On est déjà à la 28ème édition du SIEL. J’ai assisté à plusieurs éditions et je réalise que le temps passe rapidement et que le Salon gagne en notoriété et en rayonnement d’année en année. En tant que jeune journaliste, je prends énormément de plaisir à couvrir les diverses activités programmées de cette 28ème édition, et à visiter les pavillons des institutions et des
éditeurs.
Cette édition, qui se déroule à Rabat pour la deuxième fois de l’histoire du salon, confirme que la ville est véritablement digne de son titre de capitale de la culture africaine, une distinction qui lui a été attribuée en 2022. J’apprécie l’accessibilité du salon, son organisation fluide, la présence d’invités de renom et la qualité des thématiques des débats et des
discussions couvrant un large éventail culturel, littéraire et éditorial. »