Le mouvement émergeant s’efforce de repenser l’Afrique à travers le prisme de la (néo) négritude et de la philosophie. Cette approche vise à redécouvrir et à réaffirmer l’identité africaine tout en explorant les possibilités de développement intellectuel et social.
Le mouvement émergeant s’efforce de repenser l’Afrique à travers le prisme de la (néo) négritude et de la philosophie. Cette approche vise à redécouvrir et à réaffirmer l’identité africaine tout en explorant les possibilités de développement intellectuel et social.
Le mouvement émergeant s’efforce de repenser l’Afrique à travers le prisme de la (néo) négritude et de la philosophie. Cette approche vise à redécouvrir et à réaffirmer l’identité africaine tout en explorant les possibilités de développement intellectuel et social.
Serions-nous sur la voie d’une pensée nouvelle ? C’est l’une des nombreuses questions posées à l’écrivain et chercheur Salim Abdelmajid et au docteur en philosophie Mounirou Diallo lors d’une table ronde tenue jeudi 8 juin 2023 au Salon international de l’édition et du livre (SIEL) à Rabat. Une rencontre animée par Mhammed Echkouni sous le thème de “Repenser l’Afrique au prisme de la (néo) négritude et de la philosophie’’.
L’Afrique, continent aux richesses culturelles, historiques et philosophiques riches, a un passif colonial. Il fait face à des défis socio-économiques qui obscurcissent son potentiel créatif et intellectuel. Le mouvement émergeant s’efforce de repenser l’Afrique à travers le prisme de la (néo) négritude et de la philosophie. Cette approche vise à redécouvrir et à réaffirmer l’identité africaine tout en explorant les possibilités de développement intellectuel et social. “La (néo)négritude est d’abord une réaction et une critique. C’est une réponse à l’idéologie coloniale et à l’Occident. L’Afrique a ses réalités et ses cultures qu’elle doit mettre davantage en avant’’, exprime le Docteur et chercheur Mounirou Diallo.
Un mouvement culturel et littéraire
La (néo)négritude, courant de pensée et mouvement culturel, a émergé au début du XXe siècle, principalement porté par des intellectuels et écrivains africains et afro-descendants tels que Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Frantz Fanon. Ce mouvement a été une réponse à l’oppression coloniale et à la négation de l’identité africaine. La (néo) négritude cherche à réhabiliter et à célébrer la culture africaine, à travers la poésie, la littérature et les arts.
Ce mouvement a permis de mettre en lumière les contributions historiques et culturelles de l’Afrique, en rejetant les stéréotypes négatifs imposés par la colonisation. Il a également remis en question la dichotomie entre l’Afrique et l’Occident, appelant à un dialogue interculturel équilibré et respectueux, souligne Salim Abdelmajid.
Repenser l’Afrique à travers le prisme de la (néo) négritude et de la philosophie est une invitation à une renaissance culturelle et intellectuelle. Cela implique de reconnaître la valeur intrinsèque de la diversité culturelle africaine.