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L’Open Source, une alternative au service de la divulgation scientifique

L’Open Source, une alternative au service de la divulgation scientifique
Gérald Kembellec, Benoît Epron, Bourzgui Farid et Kacem Basfao. Jeudi 16 mai 2024, SIEL, Rabat.
Gérald Kembellec, Benoît Epron, Bourzgui Farid et Kacem Basfao. Jeudi 16 mai 2024, SIEL, Rabat.

Une table ronde a défriché l'impact des nouvelles technologies sur l'édition des publications scientifiques en sciences humaines et sociales.

Gérald Kembellec, Benoît Epron, Bourzgui Farid et Kacem Basfao. Jeudi 16 mai 2024, SIEL, Rabat.
Gérald Kembellec, Benoît Epron, Bourzgui Farid et Kacem Basfao. Jeudi 16 mai 2024, SIEL, Rabat.

Une table ronde a défriché l'impact des nouvelles technologies sur l'édition des publications scientifiques en sciences humaines et sociales.

Débats
La 29ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre
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Gérald Kembellec, Benoît Epron, Bourzgui Farid et Kacem Basfao. Jeudi 16 mai 2024, SIEL, Rabat.
Gérald Kembellec, Benoît Epron, Bourzgui Farid et Kacem Basfao. Jeudi 16 mai 2024, SIEL, Rabat.

Une table ronde a défriché l'impact des nouvelles technologies sur l'édition des publications scientifiques en sciences humaines et sociales.

Au 8e jour du Salon International de l’Edition et du Livre à Rabat, trois grands spécialistes, non des moindres, en l’occurrence Gérald Kembellec, Benoît Epron et Farid Bourzgui, ont exploré en profondeur l'impact des avancées technologiques sur le domaine de l'édition en Sciences Humaines et Sociales (SHS). C’était jeudi 16 mai 2024, lors d’une table ronde dirigée par Kacem Basfao. D’emblée, une question fusait : Dans quelle mesure les nouvelles technologies ont impacté la publication académique?

Professeur en orthodontie à la faculté de médecine de Casablanca, Farid Bourzgui était le premier à aborder le sujet de l'open access (source libre), en se concentrant particulièrement sur son expérience de chercheur. Pour lui, l'open access est la possibilité d'accéder à des ressources immatérielles sans avoir à dépenser des ressources matérielles. C’est un avantage économique à même d’aplatir les obstacles liés à l'accès à l'information. Le Pr Farid a remis en avant plusieurs sites, notamment ResearchGate, un réseau social permettant aux individus intéressés par certaines revues ou articles de contacter directement les auteurs des articles et ouvrages scientifiques. Étant donné que ses publications sont publiées en langue anglaise, le chercheur s’est vu poser une question inhérente au choix de  la langue de Shakespeare au détriment de la langue de Molière. Sans gêne, le Pr Farid a rétorqué, sur un ton serein, que l’anglais est la langue de la science la plus dominante.

Que ce soit en anglais ou en français, l’important c’est la diffusion d’informations. Celle-ci ne relève pas du hasard, selon Benoît Epron, professeur associé de la haute école de gestion de Genève. Les choix de publication en open source sont influencés par divers modèles et orientations politiques, soutient-il. En Suisse, son pays d'origine, les étudiants recourt peu aux références provenant de sources ouvertes. Même si ces ressources venaient à disparaître, cela n'altèrerait en rien leurs méthodes et habitudes de recherche. Revers de la médaille, l'intelligence artificielle et la rédaction automatisée encouragent la publication d’articles scientifiques qui ne portent pas les empreintes de leurs auteurs.

Gérald Kembellec, enseignant-chercheur en sciences de l'information et de la communication à l'Institut national des techniques de documentation au CNAM, ne partage pas totalement l’avis de Benoît Epron. L'intégration de l'intelligence artificielle, dit-il, offre un gain du temps notamment pour la recherche scientifique. Cela dit, même les systèmes d'IA les plus avancés sont infaillibles et peuvent même produire des résultats erronés.

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