Et si demain un algorithme écrivait nos livres, enseignait nos enfants et façonnait notre vision du monde ? La question, loin d'être hypothétique, s’impose avec force aujourd’hui.
Et si demain un algorithme écrivait nos livres, enseignait nos enfants et façonnait notre vision du monde ? La question, loin d'être hypothétique, s’impose avec force aujourd’hui.
Et si demain un algorithme écrivait nos livres, enseignait nos enfants et façonnait notre vision du monde ? La question, loin d'être hypothétique, s’impose avec force aujourd’hui.
L’intelligence artificielle n’est plus un scénario de science-fiction ; elle est désormais présente dans nos salles de classe, dans nos bibliothèques et dans nos créations artistiques. L’IA a fait d’ailleurs l’objet d’une table ronde organisée le lundi 21 avril 2025 au SIEL. Face à une assistance captivée par une nouvelle donne qui semble échapper à tous, même aux experts, spécialistes et penseurs ont dressé un tableau contrasté de l'IA, entre opportunités vertigineuses et risques insidieux.
Pour Amine Mounir Alaoui, ex-professeur de l’IA à l’école Mohammadia, ce domaine peut représenter un véritable levier d’inclusion et d’innovation. Grâce à cette technologie, de nouveaux modèles pédagogiques émergent : contenus personnalisés, apprentissage adaptatif, soutien aux enseignants… « L’IA peut offrir un accompagnement sur mesure, aider à détecter les difficultés précoces chez l’élève et alléger la charge des éducateurs », souligne-t-il avec conviction. En revanche, les risques sont énormes. Les intervenants ont notamment évoqué la désinformation et le manque de précision des contenus générés par l’IA, en l’absence d’outils efficaces de vérification de la véracité des informations.
La discussion a également porté sur le développement de l’intelligence artificielle au Maroc, un pays où les défis sont notamment liés au renforcement de la formation spécialisée, à la lutte contre les inégalités d’accès aux infrastructures et à la sensibilisation du grand public. « Il est essentiel d’imaginer un modèle marocain d’IA, ancré dans nos valeurs et nos priorités », a affirmé Jaafar khalid Naciri, professeur à l’université Hassan II de Casablanca.