« Il ne faut pas avoir peur de l’intelligence artificielle, mais il faut avoir le courage de l’encadrer pour qu’elle ne devienne pas un outil d’uniformisation ou d’exclusion »
« Il ne faut pas avoir peur de l’intelligence artificielle, mais il faut avoir le courage de l’encadrer pour qu’elle ne devienne pas un outil d’uniformisation ou d’exclusion »
« Il ne faut pas avoir peur de l’intelligence artificielle, mais il faut avoir le courage de l’encadrer pour qu’elle ne devienne pas un outil d’uniformisation ou d’exclusion »
Dans un contexte marqué par l’essor fulgurant de l’Intelligence Artificielle et des technologies numériques, le secteur de l’édition est en pleine mutation en Afrique. A l’occasion du Salon International de l’Edition et du livre, des professionnels de l’édition ont échangé autour d’une table ronde intitulée : « L’édition africaine à la croisée du numérique ».
Le débat a porté sur les moyens permettant de faire entrer le continent dans la cour des grands à l’ère numérique. Durabilité des écosystèmes, préservation culturelle, facture numérique…«Il ne faut pas avoir peur de l’intelligence artificielle, mais il faut avoir le courage de l’encadrer pour qu’elle ne devienne pas un outil d’uniformisation ou d’exclusion ». C’est le message rassurant de Narjis Rerhaye, journaliste et consultante en Communication digitale à la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, malgré les craintes croissantes dans un contexte général d’incertitude.
Autrement dit, l’IA facilite la production, la diffusion et l’accessibilité aux contenus, mais elle peut aussi devenir une machine d’accentuation des inégalités, en mettant notamment en péril les métiers traditionnels de l’édition et la diversité des voix culturelles. Dans ce sillage, les intervenants ont présenté une vision à la fois réaliste et optimiste d’un avenir éditorial où l’innovation pourrait enfin aller de pair avec l’inclusion.
Cette rencontre a été marquée par la présence de Narjis Rerhaye, journaliste et consultante en Communication digitale à la HACA, de Kacem Basfao, Professeur à la Faculté des lettres de Casablanca et de Jean-Christophe Desconnets, Directeur de la Mission pour la Science Ouverte chez l’Institut de Recherche pour le Développement.