Un moment solennel auquel ont tenu à assister de grandes personnalités telles qu'André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Mohamed Achaari, écrivain et homme politique et Mohammed Habib Samrakandi, psycho-sociologue.
Un moment solennel auquel ont tenu à assister de grandes personnalités telles qu'André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Mohamed Achaari, écrivain et homme politique et Mohammed Habib Samrakandi, psycho-sociologue.
Un moment solennel auquel ont tenu à assister de grandes personnalités telles qu'André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Mohamed Achaari, écrivain et homme politique et Mohammed Habib Samrakandi, psycho-sociologue.
Un hommage posthume a été rendu samedi 18 mai 2024, au 10e jour du Salon International de l’Edition et du Livre, à Edmond Amran El Maleh, une figure emblématique du monde de la littérature et du journalisme, par ailleurs homme politique de la première heure. C’était dans le cadre d’une table ronde intitulée « Regards Croisé : Edmond Amran El Maleh, une pensée qui nous Interpelle », animée par Driss Khrouz. Un moment solennel auquel ont tenu à assister de grandes personnalités telles qu'André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Mohamed Achaari, écrivain et homme politique, Mohammed Habib Samrakandi, psycho-sociologue. « S’il était encore de ce monde, Edmond serait profondément fier du Maroc d’aujourd’hui », témoigne, tout ému, M. Azoulay.
L’ancien ministre de la Communication, Mohammed Achaari, a enchainé en qualifiant Edmond de philosophe de la vie dont l’œuvre inimitable et indélébile n’est apparue qu’à son 50ème printemps. « la disparition de la mémoire juive est une blessure dont Edmond ne se serait remis », a-t-il affirmé.
Mohammed Habib Samrakandi, quant à lui, a partagé une perspective intime de son ami Edmond sur la vision de la société marocaine. « Pour Edmond, le Maroc idéal était un lieu où musulmans et juifs cohabitaient, partageant un destin commun malgré leurs différences religieuses », soulignait-il.
Dans le panorama de la littérature marocaine, une figure émerge comme un phare culturel, Edmond Amran El Maleh. Né à Safi en 1917 et s'éteignant à Rabat en 2010, sa vie a été un récit, tissé de passion pour les mots, de dévouement pour son pays et d'un engagement inflexible envers la création artistique.
Érudit, professeur de philosophie et militant politique, El Maleh a insufflé à son œuvre une profondeur nourrie par ses expériences et ses réflexions. Son passage à Paris entre 1965 et 1999 a marqué une période d'effervescence intellectuelle, où il a échangé avec les esprits les plus brillants de son temps, tout en contribuant au prestigieux journal Le Monde et à d'autres publications.
C'est à partir des années 1980 que son génie littéraire a véritablement fleuri, donnant naissance à des œuvres immortelles telles que "Parcours immobile" et "Le Retour d’Abou El Haki". Ces textes, imprégnés de sa vision profonde et de son amour pour le Maroc, ont valu à El Maleh le prestigieux Grand Prix du Maroc en 1996, consacrant ainsi sa place dans les annales de la littérature nationale.
Mais Edmond Amran El Maleh était bien plus qu'un écrivain. Son foyer à Rabat est devenu un sanctuaire pour les esprits créatifs, un lieu où les artistes se rassemblaient pour échanger leurs idées et leurs inspirations. Sa générosité d'esprit et son engagement envers la culture ont continué à rayonner longtemps après sa disparition.