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Une réflexion poussée autour de la liberté de penser et d’agir

SIEL-2022 : ‘’Quelle place pour la libre pensée dans le monde de demain ?’’
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Souad Jamaï, Driss Ksikes et Bouazza Benachir. Salle Chellah, SIEL 2022, OLM Souissi, Rabat.

« Sa libre pensée est quelque chose qui lui a tient à cœur. Une pensée débarrassée de toutes les postulats, philosophiques, politiques ou religieux, une pensée basée sur notre propre expérience, notre vision et notre logique. », soutient Souad Jamaï.

 

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Souad Jamaï, Driss Ksikes et Bouazza Benachir. Salle Chellah, SIEL 2022, OLM Souissi, Rabat.

« Sa libre pensée est quelque chose qui lui a tient à cœur. Une pensée débarrassée de toutes les postulats, philosophiques, politiques ou religieux, une pensée basée sur notre propre expérience, notre vision et notre logique. », soutient Souad Jamaï.

 

SIEL-2022 : ‘’Quelle place pour la libre pensée dans le monde de demain ?’’
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Souad Jamaï, Driss Ksikes et Bouazza Benachir. Salle Chellah, SIEL 2022, OLM Souissi, Rabat.

« Sa libre pensée est quelque chose qui lui a tient à cœur. Une pensée débarrassée de toutes les postulats, philosophiques, politiques ou religieux, une pensée basée sur notre propre expérience, notre vision et notre logique. », soutient Souad Jamaï.

 

Une table-ronde autour du thème « Quelle place pour la libre pensée dans le monde de demain ? » a été organisée le 7 juin 2022 à la Salle Chellah au sein de la 27èmeédition du Salon International de l’Edition et du livre qui se tient à Rabat sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI. Modérée par Bouazza Benachir, chercheur-associé au Laboratoire d'Anthropologie Sociale,

cette rencontre très suivie a été animée par Driss Ksikes, écrivain, dramaturge et professeur et Souad Jamaï, cardiologue et écrivaine. « Quand on m’a dit qu’on allait parler de liberté et de discipline, et que c’était lié à mon livre sur la discipline, j’ai voulu d’abord clarifier une chose. J’ai commencé par qu’est-ce que l’indiscipline, 

parce que cela m’a pris quelques années de travail et c’est quelque chose qui m’a semblé importante à un moment donné pour nommer une manière d’être que j’ai observé depuis plus de 10 ans, qui est le sentiment de l’injustice grandissante. Face à cette injustice, il y a un néolibéralisme et des formes d’exclusion et de discrimination. », a affirmé Driss Ksikes.

Pour Souad Jamaï, qui essaye de porter des messages à travers ses ouvrages, tels que ‘’Le serment du dernier messager’’, la libre pensée est un sujet qui lui tient à cœur. C’est un roman d’anticipation, qui parle d’un jeune médecin, le héros du roman, il a une libre pensée très développée, il est différent des autres, vif, curieux, indiscipliné, chose qui va lui permettre de découvrir des choses.

« Sa libre pensée est quelque chose qui lui a tient à cœur. Une pensée débarrassée de toutes les postulats, philosophiques, politiques ou religieux, une pensée basée sur notre propre expérience, notre vision et notre logique. », soutient Souad Jamaï.

De nombreux facteurs limitent cette libre pensée. Le premier est lié à chaque personne (le manque d’expérience, de curiosité, de créativité…). Le deuxième peut être une limitation externe (la limitation d’un champ d’action modifié et manipulé). Le troisième facteur, lui, essaye de la limiter jusqu’à la faire disparaître.

La libre pensée en médecine est très compliquée. Elle ne se traduit jamais par une libre action. « On a des sujets très sensibles en tant que médecins que nous ne pouvons pas évoquer de manière libre », poursuit l’écrivaine. Il s’agit de trois exemples régis par des lois, donc, même s’ils ont une libre pensée, ils n’ont pas de libre action comme c’est le cas dans la peine de mort. Mais en médecine privée et libérale, il existe une libre action.

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