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“Le désastre de la maison des notables”, ou le combat de la femme tunisienne

“Le désastre de la maison des notables”, ou le combat de la femme tunisienne
Amira Ghénim et Souad Labbize, le mercredi 23 avril 2025, au Salon International de l’Edition et du Livre, à Rabat. (1)
Amira Ghénim et Souad Labbize, le mercredi 23 avril 2025, au Salon International de l’Edition et du Livre, à Rabat.
Amira Ghénim et Souad Labbize, le mercredi 23 avril 2025, au Salon International de l’Edition et du Livre, à Rabat. (1)
Amira Ghénim et Souad Labbize, le mercredi 23 avril 2025, au Salon International de l’Edition et du Livre, à Rabat.
Plumes
La littérature tunisienne présente au SIEL 2025
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“Le désastre de la maison des notables”, ou le combat de la femme tunisienne
Amira Ghénim et Souad Labbize, le mercredi 23 avril 2025, au Salon International de l’Edition et du Livre, à Rabat. (1)
Amira Ghénim et Souad Labbize, le mercredi 23 avril 2025, au Salon International de l’Edition et du Livre, à Rabat.

La conférence d’Amira Ghénim, écrivaine et universitaire tunisienne, a attiré un public important. Ils étaient nombreux à savourer une heure de partage culturel. Venue présenter son dernier roman ˝Le désastre de la maison des notables˝, l’autrice a raconté l’histoire de son livre et a présenté les réflexions qu’elle a développées lors de sa rédaction.

Publié d’abord en arabe, le roman a été traduit en français par Souad Labbize, écrivaine. Il a reçu le prix de la littérature arabe en décembre 2024, puis le prix Fragonard de la littérature étrangère en 2025. Le livre est aujourd’hui disponible en italien et en anglais.

Autrice mais aussi professeure de linguistique, Amira Ghénim a expliqué la genèse de son roman : « Ce livre a été écrit dans des circonstances un peu spéciales, après les actes de vandalisme dirigés essentiellement contre les symboles de la modernité de la Tunisie. Ces actes avaient visé notamment le grand réformiste tunisien Tahar Haddad », a-t-elle souligné.

Le roman retrace l’histoire de deux familles bourgeoises opposées ; les Naifer, conservateurs, et les Rassaa, progressistes, mêlées à un scandale. Zbeida Rassaa, une jeune épouse, est accusée d’avoir une liaison avec Tahar Haddad, un intellectuel et un militant syndical. Cette plume féminine du monde arabe interroge les rôles sociaux, les fractures politiques et la place des femmes dans la société tunisienne.

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