Le public de septième journée la 28ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) a pu découvrir l’écrivaine québécoise Perrine Le Blanc. Fascinée par le pouvoir des lettres et leur capacité à donner vie à des histoires, celle-ci s’est présentée, lors d’une rencontre animée par Daniel Grenier, comme “Bibliophile”. Dès son plus jeune âge, elle a développé une passion pour la lecture et l'écriture, qui l'a finalement conduite à poursuivre des études en lettres à l'Université de Montréal. C'est là qu'elle a perfectionné son art et affiné son style littéraire.
Son talent réside dans sa capacité à créer des personnages authentiques et complexes à la fois qui accrochent le lecteur. Ses romans et ses nouvelles sont empreints d'émotions profondes et d'une finesse psychologique qui permettent aux lecteurs de s'immerger complètement dans ses récits. Elle explore les nuances des relations humaines, les conflits intérieurs et les interrogations existentielles.
Perrine est venue présenter ses deux derniers ouvrages au pavillon Québec-Canada, « Malabourg » et « Gens du nord ». Mais elle a préféré s’étaler sur son tout premier roman « L’homme blanc », sa grande fierté grâce auquel elle a reçu le Prix littéraire du Gouverneur général du Québec en 2011. Cet ouvrage est un « roman d’espionnage, de guerre et d’amour » de personnes nées du temps du Troisième Reich et qui ont dû s'adapter à la vie en Allemagne de l'Ouest après la guerre. Ceux-là mêmes qui ont vécu sous Staline et qui ont assisté à la déstalinisation et la fin de l'URSS.